Soirée interculturelle à Haskovo

Mercredi 28 octobre, les volontaires européens en Bulgarie (et même ailleurs, comme en Grèce) étaient invités à Haskovo pour une soirée interculturelle organisée par deux volontaires belges, Seb et Quentin (photo ci-dessous, par Liene). L'idée était que chacun représente son pays par de la musique, des photos, de la nourriture, etc. pour les Bulgares du centre de jeunes d'Haskovo (où j'ai failli aller faire mon SVE !).

 

On retrouve Sergui de Géorgie, Liene de Lithuanie, Héodès de France, Mile et Nikola de Macédoine... et on rencontre encore de nouveaux volontaires, de Lettonie, de Belgique, d'Arménie...

Le marché d'Haskovo

La nourriture spirituelle qui accompagne nos préparations matérielles...

... comme ça, au cas où c'est pas mangeable... Ca l'était en fait ! Avec un far breton et des crêpes, je ne sais pas trop bien si Kevin, Héodès et moi représentons la France ou la Bretagne :-p

Partage du meilleur de la Macédoine, la Grèce, la Pologne, la Lithuanie, la France, l'Arménie, la Géogie et la Bulgarie

Beaucoup de Bulgares ont participé à la soirée et on espère avoir donné envie à quelques uns de partir en Service Volontaire Européen, ou bien simplement de partir tout court à l'étranger.

Puis la soirée continue entre volontaires !

Le lendemain, avant de rentrer à Sofia, j'accompagne Seb (Belgique) et Sona (Arménie) à l'orphelinat où ils travaillent. A peine entrés, les enfants se jettent sur nous, se battent pour nous tenir la main, aller dans nos bras... s'ils ne manquent pas d'amour ! Les conditions ne sont pas géniales, mais impossible de prendre de photos, Seb s'est fait viré de l'orphelinat il y a quelques semaines pour ça. Dans la cour, j'ai l'impression que les enfants, globalement laissés à eux-mêmes, ont recréé une petite société, mélange de loi du plus fort, respect de l'aîné, protection du cadet, et de beaucoup de créativité... mais pas assez de moyens. Seb m'explique les problèmes qu'il a rencontré depuis son arrivée à Haskovo et malgré son envie de se bouger, il a l'air d'avoir un peu perdu l'enthousiasme qu'il avait quand on s'est rencontré à Sandanski il y a un mois et demi. C'est sans doute le lot de quasiment tous les volontaires, il y a une part de désillusion, et peut-être de déception, pas toujours assez d'argent ou de volonté pour mener à terme les projets... N'empêche que ces relations que les volontaires créent avec les enfants donnent envie, même si ça a l'air éprouvant !