Le festival a fini il y a un peu plus d'un mois et les volontaires ont repris leurs vies dans leurs villes et pays respectifs... Certains à des milliers de kilomètres de nous, mais d'autres à seulement quelques heures de bus. Weekend à Gabrovo pour les revoir !
Quelques présentations :
Ina, une très bonne amie à laquelle je dois une bonne partie de mon bulgare actuel :)
Ivan ou "Vaches"
Desi, son sourire et son incroyable hospitalité
Zdravko, pas froid aux yeux :)
Tony star du billard (Ina reste quand même notre championne)
Et tous ceux dont je n'ai pas de photos...
Gabrovo est une petite ville connue pour être le centre de la Bulgarie, et pour être un peu à la Bulgarie ce que le pays bigouden est aux Bretons, le pays des avares. No offense j'aime beaucoup les Bigoudens ! Les blagues fusent sur les Gabroviens : il paraît par exemple que leurs chats ont les queues coupées, ça permet d'économiser de la chaleur quand ils passent dans les chatières ! Je ne sais pas à quoi ils doivent cette réputation, vu mon expérience de leur grande générosité et hospitalité ce weekend. Par contre, ce qui est sûr, c'est qu'ils ont le sens de l'humour ! Le chat sans queue est devenu l'emblème de la ville, il défile chaque année au carnaval, et un musée de l'humour et de la satire, sans doute le seul du pays, a été créé ici.
Première soirée dans les rues de Gabrovo. Ina et Ina connaissent tout le monde, on croise un petit nombre de volontaires du Balkan Youth Festival et peu à peu le groupe grossit. "Soirée salsa dans un bar", je m'attend, comme en France et en Angleterre, à des tas de mecs qui attendent les filles pour danser. Et non, ici ça ne se passe pas comme ça, c'est le contraire ! Plus tard, on m'a donné une explication : ça fait maniéré de danser la salsa, et ici de manière général il ne fait pas très bon être maniéré pour un garçon. Bon. Ca n'empêche qu'on passe une très bonne soirée. Alors qu'on part du bar, la police débarque... car le couvre-feu des moins de 18 ans est passé ! Et si on est pris plus d'une fois, l'amende peut être très salée. Et aller directement dans la poche du policier, m'expliquent les Bulgares. Et pourquoi les moins de 18 ans n'auraient pas le droit de faire la fête ? La police ne serait pas mieux ailleurs qu'à la chasse au jeune ?
Le lendemain, visite d'Etara, un village tout près de Gabrovo où les maisons et les ateliers d'artisans ont comme été figés dans le dix-neuvième siècle. Le temps est magnifique, dernier répit peut-être avant la tombée de l'hiver.
Desi, Ina et moi
Après Etara, Ivan nous emmène au monastère Cokolski, perdu dans les montagnes. C'est là qu'on prend au passage Zdravko à vélo, qui s'accroche à la voiture et grimpe avec nous ! On est entouré de forêts de toutes les couleurs, et une fois de plus c'est magnifique. Le monastère là-haut n'est pas mal non plus. C'était un grand centre de résistance contre les Turcs avant la guerre d'indépendance. On voit notamment des passages secrets creusés dans la roche et des traces d'installation pour pendre les ennemis...
Au monastère Cokolski
A Gabrovo, visite avec Ina du musée de l'humour -c'est un passage obligé !- puis soirée billard avec tout le monde.
Desi m'a accueillie royalement chez elle. Le lendemain, après un petit-déjeuner de rêve, sa mère insiste pour que je parte avec deux sacs de pommes de leur jardin et une peluche, car tous les invités ont toujours un cadeau.
Départ à Veliko Tarnovo (ou Turnovo, selon les traductions phonétiques, car le son en bulgare est entre les deux) dont on m'a tant parlé.
C'était la capitale de la Bulgarie à l'époque de sa gloire médiévale, avant les cinq siècles d'occupation turque. Une capitale beaucoup plus belle que Sofia en fait.
Vue sur la Veliko Tarnovo. Les méandres de la rivière, la Yantra, créent une sorte d'île, reliée par deux ponts au reste de la ville.
Ces personnages immenses sur les murs des maisons existent partout dans les villes bulgares, les thèmes variant selon l'histoire particulière du lieu.
Visite de la forteresse du mont Tsarevets
L'automne bulgare explose de couleurs
Desi rentre à Gabrovo une heure ou deux avant mon bus pour Sofia. Une drôle de mésaventure m'arrive alors que je me ballade dans les rues de la ville : je suis attaquée par des enfants ! Ils jouent pas très loin, deux petits et une chef d'une diaine d'années. Elle m'interpelle, me parle, mais je ne la comprends pas et lui explique que je ne suis pas Bulgare. Alors elle lance un gros bout de bois vers moi, puis envoie sa copine me dire quelque chose, et vu le ton ça n'a pas l'air gentil. Enfin elle se met à courir autour de moi et me dis de m'en aller ?!!#! Ce qui fait peur, plus que leurs petits bras, c'est qu'ils sont si jeunes et si hostiles ! Mais pourquoiii tant de mal ? :)
Je pense qu'on peut négocier avec Papou et Mamou une augmentation de notre argent de poche en échange des économies si on coupe la queue de Speedy, non ?
RépondreSupprimerSinon pour les enfants, ça me rappelle un film que j'ai vu récemment où ça se passait en Slovaquie, et où justement des gangs d'enfants agressaient constamment les passants ou touristes... C'est vraiment triste... Heureusement que le bâton ne t'a pas blessée!
Bisouilles soeurettounette !
Prête entre particulier (poncia.credit@gmail.com)
RépondreSupprimer2000 e à 500.0000 € à tout personnes dans le besoin d'emprunte.