Mardi 23 mars - dimanche 28 mars : Beyrouth (Liban)
Au départ, je voulais passer par Chypre et prendre un ferry pour le Liban. Mais les informations sur Internet n'étaient pas sûres, puis j'ai réalisé que si je ne trouvais pas de ferry, je n'étais même pas sûre de pouvoir arriver au Liban en bus par la Turquie car je risquais d'être bloquée à la frontière avec la Syrie car je n'avais pas de visa. Bien malgré moi, j'ai donc décidé de prendre un avion en Chypre et le Liban.
A l'aéroport de Larnaka, c'est déjà le début du voyage au Liban. Je n'ai pas plus l'air d'une Libanaise que j'avais l'air d'une Turque, et quelques personnes vérifient que je sais bien que c'est l'avion qui va à Beyrouth. Ils me parlent dans un français presque parfait et me proposent de m'aider si j'ai le moindre problème. Pas encore arrivée que l'accueil est déjà chaleureux !
Larnaka-Beyrouth est un mini-vol : d'une on est seulement une vingtaine dans l'avion, et de deux je n'ai jamais pris un vol aussi court. On passe plus de temps avec les ceintures attachées pour le décollage et l'atterrissage qu'avec le droit de se déplacer. C'est étrange de voler au-dessus de la mer, surtout la nuit : tout est absolument noir autour de nous, une fois qu'on a dépassé les quelques points de lumière qui délimitent Chypre. Arrivée au dessus de Beyrouth, illuminée. On vole tout près de maisons, mais toujours de l'eau sous nous : l'aéroport ne doit pas être bien loin de la côte.
Beyrouth (photo de Coline)
Enfin, la raison de tout ce voyage (même s'il n'avait pas besoin de raison) : retrouvailles avec Coline et Aboudeh ! Ca doit faire neuf mois qu'on ne s'est pas vues Coline et moi, et presque deux ans pour Aboudeh. Très grand sourire pendant toute la soirée !
A Damas, il y a deux ans : Aboudeh, Coline, moi et Youssef
Aboudeh a loué une voiture, on va s'installer dans une auberge de jeunesse (Al-Nazih) et on repart dans la ville. Tout d'un coup, je me sens plongée dans un monde complètement différent. Des bribes d'arabe me reviennent (mais pas grand chose). Coline et Aboudeh m'expliquent plein de choses sur la ville et le pays. Des images de personalités sont affichées partout. Les guerres sont très visibles sur les bâtiments détruits. Toutes les communautés présentes au Liban rendent impossible la schématisation des conflits en quelque chose de simple. Personne ne peut expliquer d'une seule façon ce qui s'est passé ici. Comme les soldats du tank de Lebanon (que j'ai vu juste avant le départ de Bulgarie ; Samuel Maoz, le réalisateur, est venu le présenter à Sofia lors du festival de cinéma) qui vivent la guerre de ce point de vue physiquement fermé et qui ne comprennent pas ce qui se passe dehors. Coline vit en ce moment chez des amies à elle près de l'hôtel Holiday Inn (photo), dont la construction n'a jamais été finie. Comme c'était l'un des bâtiments les plus élevés de la ville, il a été envahi par toutes les factions se battant dans Beyrouth. La façade est entièrement criblée de balles. Les différents quartiers sont très différents les uns des autres, comme l'expliquent Coline puis Fred, un Français rencontré à l'auberge de jeunesse qui fait un doctorat d'ethnologie sur un mouvement de résistance à Beyrouth. En gros, les Chrétiens vivent à l'est et les Musulmans à l'Ouest. Beyrouth est unique au Moyen-Orient. Rien à voir avec Damas : c'est beaucoup plus occidental et contrasté ("des joggeuses en tchador ou à moitié nues", évoque Coline).
On se promène sur la "corniche", qui suit toute la côte du Liban du Nord au Sud, jusqu'au deux "Raouche", du mot français "rochers", puisque ce sont effectivement des rochers au milieu de l'eau.
Glace et narguilé, en échangeant les nouvelles et en profitant du plaisir de se revoir. Plus loin, dans une rue qui ne dort jamais (un peu comme à Ankara là où on avait pris des kokoreç), on va manger des "manouché", une sorte de pizza typique d'ici.
(photo de Coline)
Note importante : je suis désolée lecteurs lectrices mais je n'ai pas envie que ce blog puisse être source de problème pour qui que ce soit, donc j'en dirai plus de vive voix à ceux qui veulent sur ce que j'ai appris notamment sur la guerre au Liban.
Mercredi 24 mars : Bâalbek
Lever tardif bien nécessaire et petit déjeuner digne du Proche-Orient ! On va chercher Coline chez Valérianne pour partir à Bâalbek pour la journée, "la petite Palmyre".
En route. Les inscriptions vertes sur les lampadaires sont tous les noms d'Allah.
(photo de Coline)
Chaque fois qu'on passe dans une nouvelle région du Liban, il y a un barrage miitaire. Coline m'explique que l'idée est de filtrer les membres du Hezbollah pour éviter qu'ils ne s'étendent dans le reste du pays. L'armée tient le pays dans le sens où c'est la seule institution dans laquelle les rivalités communautaires et confessionnelles se taisent un peu.
Ils contrôlent tout... jusqu'à la drogue. Bâalbek est une plaque tournante du trafic. Dans chaque villa seraient cultivées toutes sortes de drogues. On traverse une première chaîne de montagnes, la plus haute du Proche-Orient. Par endroits, les formes ne sont pas du tout naturelles, à cause des bombardements.
Bâalbek se trouve dans une deuxième ligne de montagnes, celles qui séparent le Liban de la Syrie. On est tout près de la région d'où vient la famille d'Aboudeh. En arrivant, une très belle mosquée décorée de tuiles bleues et de toutes les couleurs (chiite, du style iranien). On arrive aux ruines qui font la gloire de la ville, mais d'abord on va manger.
Tout est très calme. Un monsieur lit derrière ses petites lunettes rondes un journal libanais en français. Des gens passent, se saluent. Ce midi, encore un manouché : ce sera le plat qui symbolisera le Liban pour moi ! Ils sont faits face à nous, sur une plaque bombée semblable à celle des gözleme turcs. Coline et Aboudeh commencent à discuter de musique en arabe avec le patron du restaurant. Le grand-père et la mère d'Aboudeh, qui habitaient tout près mais du côté syrien, aimaient beaucoup un joueur d'oud de cette région, Ali Hlayhel. Et voilà que le patron passe un coup de fil et qu'arrive le frère de ce musicien, qui improvise un petit concert pour nous ! Il chante des airs que le patron et Aboudeh reprennent de temps en temps et les accompagne à l'oud, dont il joue avec beaucopu de dextérité.
Puis on retourne aux ruines, mais elles sont déjà fermées. Petit tour de l'endroit.
A la sortie, des vendeurs se jettent sur nous avec des T-shirts et casquettes du Hezbollah : on est en effet dans un bastion du Hezbollah à Bâalbek !
Le drapeau du Hezbollah
Un petit monsieur sorti de nulle part vient me parler en français. Il parle si vite et enchaîne des thèmes tellement différents que j'ai envie de rire. Il me raconte sa vie et celle de Bâalbek presque sans respirer. Quelques fragments dont je me souviens : "et sur une pierre de la forteresse on a trouvé l'étoile de David donc tout ça ce n'était pas aux Musulmans ni aux Chrétiens mais aux Juifs nous sommes à tant de mètres d'altitude et Beyrouth au niveau de la mer il y a quatre saisons ici le printemps l'été ensuite c'est l'automne et enfin l'hiver et voici sur cette photo ma femme et mes filles j'étais professeur de français vous savez [...]".
Aboudeh nous reconduit en voiture à Beyrouth. C'est sportif ! Finalement la circulation bulgare ne me semble plus du tout si dangereuse ! L'arrivée sur la ville par la montagne est magnifique, avec toutes ces lumières au bord de la mer.
A Beyrouth : après les alphabets cyrillique, turc, grec, voici l'arabe. ستاربكس كافيه : Starbucks Coffee
Ce soir, on va dormir chez Tigrane, qui est un ami de Coline. Né à Paris de parents arméniens, de mère Française et de père Syrien, il a vécu au Portugal, un an en Espagne, puis a décidé de venir un an au Liban pour travailler comme journaliste dans une revue arménienne. Plein d'énergie, il passe d'une langue à l'autre sans problème (je comprends des moitiés de conversations franco-arabes !) et est très sympa ! On passe la soirée avec Valérianne et Tiphaine, des étudiantes de Sciences Po Menton (comme Coline) -c'est-à-dire spécialisées sur le monde arabe- qui passent leur année hors-les-murs à Beyrouth et accueillent Coline ici. Puis on va manger libanais au "Baromètre" : vrai taboulé, foie de poulet, pains, caviar d'aubergines (mouttabbal)...
Jeudi 25 mars : Tripoli
On se lève très tranquillement ce matin. Le temps de connaître un peu mieux Tigrane, qui vraiment a l'air de quelqu'un de bien, et de lire pleins de bonnes nouvelles dans mes emails, dont Anaïs qui arrive en Bulgarie la semaine prochaine !
Dans l'après-midi, Coline, Aboudé et moi partons en virée à Tripoli, là où les ferrys de Chypre auraient du m'amener au départ. Fruits de mer dans un resto chic sur le port : très classe !
(photo de Coline)
On se promène sur la corniche (la suite de celle de Beyrouth) puis on rentre dans la ville elle-même à la recherche des souks.
Allah
Alep (Syrie), 2008
Beyrouth (Liban), 2010
Dans la rue, des fils électriques un peu partout, des affiches d'hommes politiques encore vivants ou assassinés.
Les souks sont des rues étroites assez sombres. L'eau est évacuée par le milieu de la route et il y a pas mal de déchets. Des magasins de chaussures, de vêtements, de fruits, et toute une série de bijouteries dont émanent un éclat doré.
En errant dans les rues, on finit par vraiment se perdre. Seuls indices : quelques vagues souvenirs et des photos prises quand on a garé la voiture (un magasin de laine, des fils électriques...). Par chance, on arrive à retrouver la voiture. Dans ce cas entre autres, c'est bien pratique que Coline et Aboudé parlent arabe !
Fabien, Charlotte, Ezra
Les destinations de tous les futurs volontaires de Grenoble
Elle y a rencontré son copain libanais et vit à Beyrouth depuis quelques semaines. On se retrouve au Häagen Dazs de la "place de l'Etoile" (et oui ici aussi). Ca me fait très plaisir de la revoir ! Nouvelles de tous les volontaires de Grenoble avec qui on a gardé contact, car il s'est passé beaucoup de choses depuis juillet, entre les voyages, les mariages, les bébés même ! Charlotte nous accueille chez elle et ses collocataires, dans le quartier arménien de Beyrouth.
Après le début de soirée avec eux, Aboudé et moi rejoignons Coline, Valérianne et les autres pour sortir au "Behind the Green Door", dans le quartier de Gammayzeh. Des "valets" attendent dans la rue pour garer les voitures, je trouve ça bizarre, mais c'est normal ici, comme le fait d'avoir une nanny/bonne à tout faire (souvent d'Asie du Sud Est) pour beaucoup de familles même de classe moyenne. Soirée sympa dans ce bar branché : Coline et Valérianne enflamment la piste !
(photo de Valérianne)
Vendredi 26 mars : Beiteddine
Petit-déjeuner avec Charlotte et Aboudé. On passe prendre Tigrane qui rentre en France aujourd'hui.
Dans la rue des fast-food, on retrouve la bande de Menton, dont Valérianne, Coline et François qui nous rejoingnent. On a beau avoir laissé Charlotte au centre-ville, on est quand même six dans la voiture jusqu'à l'aéroport, dans ce pays où il n'y a pas de lignes pour les voitures, où les sens interdits peuvent être "vrais" ou "faux" (selon si on les respecte ou pas) et où la loi du plus fort règne sur la route !
Vers Beiteddine, le paysage devient magnifique ! Comme disaient Val et Coline, c'est la Corse ou c'est l'Ardèche ?
"Beyrouth", une création Valérianne et Coline Company ®
On a encore dépassé l'heure de fermeture du site, mais la vue elle-même valait le détour. Valérianne, Coline, François et moi mitraillons avec nos appareils photos, surtout que la lumière est avec nous. L'air est vivifiant !
On s'arrête à Deir El Qamar.
Dans un ancien caravansérail occupé désormais par le centre culturel français, pauses photos pour Sciences Po Menton "monde arabo-musulman", MOM :
Un petit garçon de même pas dix ans discute avec nous dans un très bon français.
Souvenirs de Lattaquié, en Syrie) : routes en lacet, montagnes et mer, et musique à fond !
C'est aussi la dernière soirée de Coline, qui rentre en France, avant de partir un an à Londres. Je serais curieuse de savoir où on se reverra la prochaine fois ! Avant son départ, elle et Val finissent un projet de Tshirt pour quelqu'un de Menton :
J'veux ma MOM-an
Pour trouver les Tshirts, on passe à H&M : l'occasion d'un petit tour des tendances de cette année.....
Aboudé s'en va vers Damas. Même si ça aurait été bien de retourner en Syrie, il aurait fallu passer deux nuits en voiture pour une journée là-bas : ce sera pour une autre fois.
Soirée avec ses amis au restaurant, puis Coline s'en va...
Moi, Tiphaine (photo de Coline)
Samedi 27 mars : Beyrouth
Valérianne et Tiphaine m'ont accueillie chez elles. Je pars à la découverte de Beyrouth pour ce dernier jour au Liban. Comme je ne connais que les "manouché" et que je ne comprends pas ce qui est écrit, encore une journée "manouché" ! Les cocktails de fruits de la "rue des fast-food" sont excellents.
Tag de Coline et Val : "souriez !"
Visite de l'université américaine, très impressionante ! Il y a un grand parc tout autour d'un bâtiment central qui rappelle ce qu'on imagine des plus grandes facs du monde.
Le tout situé sur une colline avec vue sur la mer !
Les quelques cèdres devant et à l'intérieur sont bien centenaires. Des racines aériennes relient les branches au sol : je me demande comment elles poussent.
Tout droit vers la mer, j'arrive au phare de Manara et longe la corniche en cherchant l'endroit idéal pour m'assoir et écrire sur ces carnets.
Un passage permet de rejoindre les rochers (et les pêcheurs) au bord de la mer - il n'y a pas de plage. Le soleil et le bruit de l'eau rendent ce moment très agréable, jusqu'à ce qu'une vague me surprenne tout d'un coup ! Au moins ça permet de lier contact avec les gens qui m'entourent.
Je continue à marcher et le soleil se couche presque. Tout le monde est de sortie aujourd'hui.
Les petites rues sont plus délabrées que les boulevards, mais plus jolies. Au coin d'une rue, je laisse une martenitsa aussi pour le Liban. Difficile de se repérer sur cette carte qui n'indique pas toutes les rues, qui de toute façon sont numérotées et sans noms sur les panneaux...
Lieu de l'assassinat de Rafic Hariri en 2005
Rafic Hariri, président du Liban pendant 10 ans
L'immeuble à côté du lieu de l'explosion : soufflé.
Finalement, je tombe sur la rue Hamra. Au passage, un livre qui a l'air vraiment bien : Madinah: City Stories from the Middle East, un recueil de nouvelles se passant dans de grandes villes du Moyen-Orient, dont Istanbul, Beirut, Damas, Lattaquié... Celle à Istanbul a été écrite par Nedim Gürsel, qu'on avait rencontré à Paris l'année dernière.
Pause au "Laziz" (100% libanais, dit le slogan), très sympa : le manager me prend comme testeuse des nouvelles spécialités !
Manouché devant le cèdre de la fac américaine et retour chez Valérianne et Tiphaine.
"Ecole Supérieure des Affaires" / "Yalla Strike" (en arabe et anglais, "en avant la grève") :-p
On retrouve deux de leurs copains libanais dans un bar qui semble avoir décidé de faire une soirée franco-libanaise, vu la musique qu'ils passent. Puis on retourne au "Behind the Green Door" où on était allé jeudi soir. L'ambiance est très différente, le bar est bondé. En fait, on ne dépassera pas vraiment l'entrée : on reste danser toute la nuit. Une inconnue au rouge à lèvre très vif embrasse tout le monde toute la soirée.
"Behind every waiter, there's a toastmaster"
and behind every waitress, there's a princess !
Après le troisième manouché de la journée, on retourne à l'appartement, où on n'a le temps de se poser qu'une petite heure avant de partir pour prendre l'avion. Dernières images de soleil se levant sur Beyrouth.
Dimanche 28 mars : Istanbul
Arrivée à Istanbul : c'est un peu la boucle qui se boucle. Les lieux du début et de la fin du voyage... Par rapport à toutes ces nouvelles villes, j'ai l'impression d'être chez moi à Istanbul. Ca me fait aussi très plaisir d'entendre à nouveau du turc !
Retrouvailles avec Gizem à Taksim. Daca était là la veille avec Nixon, mais à cause d'une amende pour stationnement interdit, ils n'ont pas pu rester une nuit de plus et ont du repartir vers la Serbie... C'est frustrant... Je passe la journée avec Gizem. Dernier "sahlep" et dernières découvertes : le "peymacun" et le "lahmacun", des gözleme au fromage et à la viande.
Gizem a été acceptée en Erasmus à Valence en Espagne, donc on espère bien se revoir là-bas ou en France, si ce n'est pas dans les Balkans.
Le voyage jusqu'ici s'est trop bien passé, je m'atendais à plus de galères, lui dis-je. Elle me répond de ne pas parler trop vite. Et elle a raison ! Arrivée à la gare, j'apprends que mon bus ne viendra pas et qu'il faut attendre le lendemain matin ! Mais une autre compagnie part le soir même. Pendant ces dernières heures en Turquie, Galatasaray perd contre Fenerbahce... pauvre Mehmet...
Je termine mes dernières lires turques en loukoums et en thé. Ca va me manquer ces thés à longueur de journée (et c'est "allô" si spéciaux qui ressemblent à des "allio").
Je termine mes dernières lires turques en loukoums et en thé. Ca va me manquer ces thés à longueur de journée (et c'est "allô" si spéciaux qui ressemblent à des "allio").
Retour sans encombres jusqu'à la toute dernière seconde du voyage, c'est-à-dire le moment où je pose le pied à Sofia... car j'oublie dans le bus mon passeport et mon carnet, dans lequel sont indiqués pleins de numéros et d'adresses... Pas de panique, je le retrouve le soir à la gare : tout est bien qui finit bien. Je n'avais sans pas envie de finir le voyage si vite !
Heureuse de retrouver Sofia, mais j'ai l'impression d'être partie bien plus longtemps qu'en réalité. Surtout en repensant à toutes ces rencontres, Can, Mehmet, Emre, Matthew, Judah, Payam, Skevi, Valérianne, Tiphaine, Tigrane... et ces retrouvailles avec Gizem, Coline, Aboudé, Charlotte...
Il ne manquait plus que Daca. Je suis tranquillement dans ma chambre lundi soir quand une copine hongroise qu'on héberge quelques temps, Zsofi, vient me dire que mes amis m'attendent dans l'entrée... Je n'attends personne... Et là : Daca, Nixon et Filip ! La deuxième plus belle surprise de ma vie (après Klervi qui a attendu une heure cachée derrière la porte de ma chambre avant mon départ en Bulgarie, alors qu'elle devait être au Luxembourg !) !
Heyy!
RépondreSupprimerJe ne sais pas si tu pourras répondre à ma question mais, d'après ce que tu écris, tu sembles t'être renseignée à ce sujet. Connais tu un ferry entre le Liban et Chypre? Je suis d'accord avec toi les infos internet ne st pas sûres mais au final sais-tu s'il existe?
Mercii :-)) (je planifie un tour de la méditerranée en bateau-cargo et autres et je galère à trouver un bateau pour sortir du Liban)
Merci pr l'immersion ds ton périple!
Juste un rectificatif à apporter : Hariri n'a jamais été président du Liban mais son premier ministre. :)
RépondreSupprimer