Jeudi soir, une odeur étrange et des bruits que je prends pour des coups de feu me réveillent au milieu de la nuit. Fender dort profondément, je le réveille, et quelques minutes plus tard, tout l'appartement est enfumé : impossible d'atteindre la porte. Dans le boulevard Hristo Botev, la police a bloqué toute circulation et les pompiers s'agitent. L'échelle du camion est monté devant nos fenêtre. Je ne sais pas si c'est la peur ou la différence de température entre l'intérieur ou l'extérieur mais je commence à trembler. Tous les voisins sont à leurs fenêtres, notamment Emilia, notre superviseur au bureau du Balkan Youth Festival et voisine. On se demande tous comment ça va mais personne ne semble savoir ce qui se passe. En ouvrant nos fenêtres, une immense fumée noire s'en échappe. Tout d'un coup, un pompier défonce notre porte fermée à clé et nous dit de rester là et que tout va s'arranger. Visiblement le feu ne vient pas de notre appartement. On n'aura donc pas à évacuer par l'échelle du camion pompier, sous les yeux de toute la rue qui s'est rassemblée dehors.
Le lendemain, on nous explique ce qui s'est passé : le tableau électrique, en bas, a explosé. Plus d'électricité, mais aucun blessé. L'immeuble est tout noir, la cendre voltige partout et l'odeur est très tenace.
Voici une vidéo passée à la télévision bulgare (je suis avec une grosse couverture orange). Conclusion de la fin du reportage : "l'immeuble au 13 boulevard Hristo Botev passera Pâques aux bougies !"
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire