vendredi 21 août 2009

Sous les toits de Sofia

Notre appart se trouve au quatrième étage d'un grand immeuble du boulevard Christo Botev. Un beau jour, au lieu de rentrer m'affaler comme d'habitude dans un des sofas du salon, je vais explorer les étages du dessus, en espérant trouver un accès au toit (ah le monde des toits... j'aimerais voir si la plus belle vue de Sofia peut rivaliser avec la plus belle vue de Paris). Deux étages plus haut, une porte et un cadenas, attaché à un anneau sur le mur. Mais l'anneau est légèrement ouvert, juste de quoi passer le cadenas en fait. Je frappe, regarde par la serrure : rien ne bouge. Ma curiosité est déjà trop tentée, je rentre... et me retrouve dans un immense grenier sous le toit, fait d'un tas de petites pièces. Un grand bric-à-brac qui baigne dans la poussière. Avec un peu de souplesse on peut accéder aux petites salles. Par des vasistas (est-ce que ce mot vient vraiment des "Was ist das ?" des Allemands pendant la guerre ? Klervi l'étymologiste, help !), on peut voir toute la ville d'au-dessus, des rangées d'ardoises rouges et de cheminées. Et bien sûr, le soleil se couche tout juste, la lumière (ou serait-ce la luminosité ? ^^) est rouge-orange. Je suis dans le même état que quand Klervi, Julian et moi on se balladait dans les recoins de la maison de retraite ou sur le talus et qu'on trouvait un bout de bois tout lisse :) ou un ressort. Fred m'accompagne à la chasse au trésor. Des partitions (Liszt), des valises, un manteau d'hiver qui pèse au moins cinq kilos, des meubles, des papiers... Et surtout : un tas de lettres et de photos ! Vivement qu'on comprenne le bulgare.
Pour l'accès aux toits, ça paraît quand même un peu risqué... je vais chercher des toits plus plats.

8 commentaires:

  1. Oh c'est génial! Tu devais avoir le sentiment de découvrir le tombeau de Toutankhamon :) Ces objets ont du nourrir ton imagination débordante!
    Marie France

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  2. Ah Marie-France, ça ne va pas du tout aller, c'est moi Anonyme !!!

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  3. Vasistas :
    Vient de l'histoire d'un couple germain, qui connût dans les années 30 une situation de crise. Hans, le mari était dans une mauvaise passe et avait invité une jeune amie à venir passer un après-midi chez lui, pensant avoir une ouverture avec cette demoiselle. Elle avait un peu forcé sur le parfum, mais il ne sut résister, il l'embrassa sauvagement et s'apprêtait à poursuivre ce moment d'intimité quand Ilda (sa femme) rentra du travail. Il fit sortir la femme et tenta de cacher l'odeur du parfum en aérant la pièce au moyen d'une fenêtre munie d'un vantail que l'on peut ouvrir et fermer à volonté. Il battait l'air quand Ilda entra dans la chambre. Elle se demanda ce qu'il faisait, et tellement tendu, il hurla un "Was Ildas, ich mache nichts" en écorchant le nom de sa femme à cause du stress. Elle ne sut jamais rien et ils vécurent heureux dans la tromperie jusqu'à la fin de leurs jours.

    C'était le récit du mot vasistas et des maux de l'adultère. Mesdames, pour éviter cela, optez pour des entrebaîlleurs de fenêtre avec sécurité....

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  4. Aaaah... Mais comment ce mot s'est-il popularisé ? C'est Hans qui l'a raconté après coup ?

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  5. Non non, mais en fait, je me suis trompée sur un point, c'était pas dans les années trente mais un peu plus tard, en Allemagne de l'est et certains appartements étaient sous écoute ( cf Das Leben der Anderen). Des historiens ont retrouvé les dossiers, et ça s'est su. vOilà.


    Au fait, ems collègues viennent de parler des infections des oreilles liées au piercing (grosse coïncidence, mais ils ont réussi à em faire flipper... Mais ils m'ont dit que tant que tu ne mangeais pas ton oreille morte ça allait (double parenthèse pour expliquer ces derniers mots : on parlait en même temps de la colline a des yeux et de films d'horreurs débiles avec des cannibales) ) Tu l'as fait quand ton piercing ?

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  6. ça va faire une dizaine de jours
    j'en suis pas à manger mon oreille, mais je te garde un bout si ça arrive

    merci pour l'explication historique, tu gères

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  7. c pas du tout ça la vrai histoire, en fait il y avait un bon berger peulh qui gardait ses vaches depuis tout petit, mais il était tellement gentil qu'il ne les tuait jamais, ce qui fait que de naissance en naissance, il y avait une grave surpopulation dans le troupeaux et que c'était de plus en plus dur de surveiiller les vaches, surtout lrsque le troupeau traversait une ville. les vaches aimaient à rentrer dans les maisons pour voler du sodabi et s'en mettre plein dans le nez. l'une d'elle, hyldas un jour s 'est fait surprendre en train de vider la liqueur, voyant toutes les issues bloquées par le propriétaire de la maison, elle décide, pleine comme elle était, de s'enfuir par les airs, et se retrouve le cou bloqué dans cette drôle de fenêtre. le proprio profita de l'occasion pour l'égorger.lorsque le berger s'aperçu de la triste hisoire, il pleura longuement, et décida de donner le nom de sa brave vache à la fenêtre qui avait piégé celle ci, la vache hyldas

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  8. qui es-tu anonyme ? Je ne reconnais pas le style klerviesque...

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